AUTEUR-MONDE: Norbert ÉLIAS (1897-1990)
I/ Une vie et une œuvre liées à l’histoire du XXe siècle
Norbert Elias est né en 1897, dans une famille de la bourgeoisie juive allemande, à Breslau, alors en Allemagne, aujourd’hui, Wroclaw, en Pologne. Il y étudie la philosophie et la médecine, puis s’oriente vers la sociologie, sous la direction d’Alfred Weber, dont il reprendra, à sa façon, « la perspective d’analyse des processus de changements sociaux à long terme. » (1) Il est ensuite l’assistant de Karl Mannheim, à Francfort, de 1930 à 1933. Dès la montée du nazisme, Élias perd son poste et décide de quitter l’Allemagne au printemps 1933. Il traverse la Suisse cherchant un poste à l’université, sans y parvenir. Il s’installe à Paris jusqu’en 1935 : « J’aimais la culture française, et je parlais à l’époque un français presque parfait, presque sans accent. » (2) Pourtant, il ne trouvera pas davantage de travail. Dès lors, il se réfugie à Londres où le soutien d’un comité d’assistance aux réfugiés lui permettra de terminer, en trois ans, la rédaction de son ouvrage majeur Über den Prozess der Zivilisation. Soziogenetische und psychogenetische Untersuchungen. (3) Dans l’impossibilité où il se trouve de publier son livre en Allemagne, son père sollicitera des autorités nazies une licence d’exportation pour le publier à Bâle, en 1939. L’ouvrage ne sera publié en Allemagne qu’en 1969, traduit en français en 1973 et 1975, et en anglais en 1978 et 1982, soit plus d’un tiers de siècle après sa publication originelle. Dès le titre même de l’ouvrage, on saisit la nouveauté de sa perspective. Sociologie et psychologie y sont profondément associées mais encore elles le sont dans une perspective historique génétique montrant comment les cultures s’engendrent dans l’histoire. Pendant et après la deuxième guerre mondiale, la vie d’Élias reste difficile. Il donne des cours pour adultes à l’université de Londres et il dirige des séances de thérapie de groupe avec S.H. Foulkes rencontré à Francfort, en 1933. C’est seulement en 1954 qu’il eut une proposition pour un lectureship en sociologie à Leicester, proche de Londres. Il inaugure ce nouveau département de sociologie qui se développera mais où, dira-t-il, dans une interview biographique, sa perspective « centrée sur le processus de longue durée n’était pas du tout à la mode. » (4) Il y rencontrera, cependant, deux étudiants, en particulier Dunning, qui adoptèrent ses perspectives et avec lesquels il écrira par la suite. Toutefois, à cette époque, ses travaux, publiés en 1939, restent inconnus. Il n’obtiendra pas la chaire de sociologie, créée à Leicester en 1960. En 1962, il doit prendre sa retraite. Il quitte alors l’Angleterre pour le Ghana. Il est enfin professeur de sociologie à l’université d’Accra où il enseigne pendant deux ans. De retour en Europe, il est professeur invité aux Pays-Bas et, enfin, en Allemagne. Dès 1978, il partage sa vie entre Amsterdam et Bielefeld. En 1979, le prix Adorno couronne l’ensemble de son œuvre qui se poursuivra, au-delà même de sa mort qui survient en 1990, dans sa quatre-vingt-treizième année.
II. Civilisation et « décivilisation »
Les premiers travaux d’Élias vont, sans aucun doute, marquer l’ensemble de son œuvre. Il y reprend d’abord l’opposition entre Kultur et Civilization qui est une opposition entre bourgeoisie et noblesse mais aussi entre Allemagne et France. Sur un autre plan, plus général, la « civilisation » est revendiquée comme un allant de soi occidental. Elias s’élève contre cette illusion. La civilisation ne va pas de soi. C’est, tout au contraire, un lent, long et difficile processus d’acquisition. Mais surtout, il souligne que ce processus est nécessairement en même temps sociologique et psychologique et sociologique. La sociogenèse de l’État et la psychogenèse des individus vont de pair. C’est, en même temps, que les sociétés se dotent d’un État régulateur et que les individus acceptent davantage les contraintes sociales et régulent mieux leurs pulsions. Par contre, Élias ne croit absolument pas en un progrès automatique ni en une supériorité garantie des Européens dans ce domaine. À côté de la « civilisation », il met clairement en évidence la réalité effective de la « décivilisation ».
III/ Perspectives civilisationnelles psychogénétiques
Certes, dans l’ensemble de son œuvre, c’est plutôt le processus positif de civilisation qu’Élias étudie. Il le fait, sous diverses formes, dans de multiples domaines. En 1982, il étudie la Solitude des mourants (5) dans notre société individualiste. En 1983, il se préoccupe du développement de la connaissance dans Engagement und Distanzierung. (6) La même année, il publie aussi son étude sur la maîtrise du temps : Über die Zeit. (7) En 1986, avec Dunning, il publie, en anglais, un ouvrage sur la maîtrise de la violence à travers le sport. (8) En 1987, il revient sur notre société comme fabrique d’individus. (9) La même année, il s’intéresse également, de nouveau, au rôle de l’art dans le processus de civilisation. (10)
Toutefois, il ne faudrait pas voir, dans cette série d’études, une sorte d’application sommaire de la même idée. Le processus de civilisation, non seulement n’entraîne pas automatiquement des résultats positifs mais il peut encore en avoir de négatifs. Bref, il reste profondément ambivalent. C’est ainsi que le processus d’individualisation qui, d’un côté, libère l’individu de certaines pressions collectives, fabrique, en même temps, un « homo clausus. » Cela contribue au passage d’une famille étendue à la famille nucléaire. Ou bien encore, dans le domaine de la fin de vie, l’intimisation, la personalisation de la mort produit, de plus en plus, une réelle solitude des mourants. Quoi qu’il en soit, même si nous traitons ici séparément des ouvrages concernant plutôt des psychogenèses, on n’oubliera pas que ces processus n’ont lieu qu’en relation à la sociogenèse de l’État. Celle-ci diffère selon les pays, comme nous allons le voir ci-après.
IV/ Perspectives civilisationnelles sociogénétiques France, Grande-Bretagne, Allemagne
1./ Éléments de la sociogenèse française
En France, Élias met en avant le processus de « curialisation » dans Die höfische Gesellschaft. Le processus se déroule dans le contexte de la monarchie absolue de Louis XIV. Le roi donne le ton à la Cour, les nobles suivent. Nombre d’entre eux retournent ensuite dans leur province où ils font étalage de leurs belles manières. Dès lors, des bourgeois veulent les imiter, ce dont Molière, justement, se moque dans Le Bourgeois gentilhomme. D’ailleurs, le théâtre est un des lieux privilégiés de cette curialisation. L’historien Emmanuel Le Roy Ladurie a, pour sa part, souhaité contribuer, de façon positive à l’apport d’Élias dans son Saint-Simon, le système de la cour (12).
Cette « curialisation » de la France représente une dimension importante de sa culture. Elle se situera en tension avec la dimension révolutionnaire. Cela éclaire les spécificités de la sociogenèse et de la psychogenèse françaises. La France est mise en grande difficulté tout au long du 19e siècle. Les Français sont singulièrement éprouvés : sous trois restaurations royales, deux empires, trois républiques, et à travers quatre révolutions dont la dernière, la Commune de Paris, fait des milliers de morts.
2/ Éléments de la sociogenèse britannique
En ce qui concerne l’Angleterre, Élias et Dunning montrent comment la renaissance moderne des sports est liée à la sociogenèse de l’institution parlementaire. À l’origine, la classe aristocratique britannique élargie (noblesse et gentry) éprouve la réalité de deux maux extrêmes. D’une part, le violent absolutisme de la monarchie catholique des Stuart. D’autre part, le puritanisme révolutionnaire qui engendre la dictature de Cromwell et l’exécution du roi. La classe aristocratique voudra tout faire pour éviter à l’avenir ces extrêmes. Elle y parviendra à travers la mise en place, au Parlement, d’un échange compétitif pacifique. En même temps, elle voudra donner d’elle-même une image de distinction et de modération. Ainsi, dans sa pratique de la chasse au renard au cours de laquelle aucun chasseur ne pratique le meurtre, laissé aux chiens. Divers sports vont se développer sur la base de cet esprit compétitif pacifique. Le Parlement aristocratique se démocratisera, la pratique sportive aussi et les deux cultures, politique et sportive, se développeront, non sans obstacles, en Angleterre puis en Europe. Élias le souligne : « L’apparition du sport, en Angleterre au cours du 18esiècle, a fait partie intégrante de la pacification des classes supérieures anglaises. » Il conclut : « La « parlementarisation » des classes de propriétaires fonciers d’Angleterre eut ainsi son équivalent dans la « sportification » de leur passe-temps. » (13) Il faut cependant bien voir que les évolutions britannique et française (dans les deux cas, un roi fut exécuté) ont mis à mal les royaumes et les empires traditionnels. Ils se sentent menacés par une forme de société radicalement différente : la nation marchande à perspective démocratique. Ils se mettent en place facilement en Grande-Bretagne, plus difficilement en France, mais c’est dans tous les pays, que les identités nationales sont désormais écartelées entre la forme traditionnelle de royaume et forme nouvelle de nation.
3./ Éléments de la sociogenèse allemande
On ne peut manquer de remarquer que si Elias étudie, dès les années trente, la sociogenèse française, ce n’est que cinquante ans plus tard, et un an avant sa mort qu’il publie son ouvrage sur la sociogenèse allemande : Stüdien über die Deutschen, Machtkämpfe und Habitusentwicklung im 19. und 20. Jahrhundert. (14) L’ouvrage, traduit en 1996 en anglais, ne l’est toujours pas en français. Cependant, aujourd’hui, nous trouvons sa présentation chez plusieurs penseurs français. C’est ainsi que Roger Chartier souligne d’abord la mise en garde d’Elias : on ne peut échapper ni à la liberté des personnes et des collectifs, ni aux possibilités qui se composent dans l’histoire, même si elles ne sont pas des nécessités. Sur cette base, il montre qu’Elias parle clairement d’un processus de « décivilisation » qui a mené les Allemands, ou du moins certains d’entre eux, à accepter, à favoriser, ou à accomplir des formes d’extrême violence contre les Juifs. » La réponse qu’il donne est complexe. Elle prend en compte « la construction tardive de l’État moderne en Allemagne, la perpétuation d’un modèle d’autorité autocratique, l’incapacité de la République de Weimar à imposer un monopole d’État sur l’utilisation légitime de la force. Elle implique également une analyse de la position contradictoire des Juifs Allemands qui, à l’exemple du père d’Élias, se considéraient comme established dans la culture et la société allemandes, alors qu’ils étaient considérés par les autres comme des outsiders (16) et, en fin de compte, dès le contexte des années vingt, comme des ennemis du Volk allemand. La conjoncture finale est un mixte complexe qui ne peut être objectivement traitée qu’entre son centre, en l’occurrence l’Allemagne, et sa périphérie géohistorique, en l’occurrence l’Europe, et même le monde. » (17)
De leur côté, Geneviève Herberich-Marx et Freddy Raphaël soulignent qu’Elias a tenté « d’appréhender la dynamique de certains éléments de l’habitus national qui favorisèrent le processus de « décivilisation » à l’œuvre à l’époque d’Hitler et de les rattacher au long procès de la formation de l’Etat en Allemagne… Dans cette perspective, Elias analyse le mythe de la puissance perdue, celui du Saint Empire romain germanique, l’humiliation entraînée par l’incapacité à former une nation et par la défaite de 1918. Il étudie également le rêve de constituer un nouvel empire avec Hitler pour guide et la façon dont s’est imposé le modèle guerrier légitimant le recours sans limite à la force et à la violence…Au cours des guerres menées sous la direction de la caste militaire prussienne, de larges fractions de la bourgeoisie abandonnèrent leurs valeurs humanistes et rallièrent un code privilégiant le culte de l’honneur mais aussi celui de la force, voire de la brutalité » (18) Elias souligne encore que c’est « dans une « élite » d’individus « à demi-éduqués » que furent recrutés des cadres nazis ; ils purent assouvir leurs ambitions dans le cadre d’une mythologie nationaliste primitive et barbare » (19)
V/ Élias, de la renommée aux critiques ?
Les analyses précédentes d’Elias lui ont valu des critiques extrêmes. C’est ainsi que l’Américain Daniel Gordon déplore une « canonisation d’Elias » dont la France se rend coupable(20). Il dénonce, dans le travail d’Elias, une germanophilie désireuse d’exonérer l’Allemagne. Oralement, il accuse même Elias d’antisémitisme. Roger Chartier se fait un devoir de lui répondre. (21)
D’autres critiques, y compris en France, sont également sévères. Ainsi, Jack Goody entend minimiser les apports d’Elias en soulignant certains déficits. Pour lui, son œuvre est excessivement diachronique. Elias met en évidence la genèse historique de contraintes sociales, mais, n’y a-t-il pas des contraintes dans toute société ? La mort n’est-elle pas universellement refoulée ? Autre déficit grave, selon Goody : Elias ne traite que de l’occident, que de l’Europe. Il lui donne ainsi un brevet de civilisation. Si Elias fait une place à la « décivilisation », celle-ci n’inverse pas le mouvement général. En fait, il croit au progrès. D’une façon générale, il aurait dû faire des études comparatives, par exemple, en relation à l’Afrique, où il a séjourné, se constituant même une collection artistique locale. (22)
VI. Approfondir Elias
L’œuvre d’Elias est loin d’avoir été étudiée et comprise dans tous ses aspects. Elle reste plus complexe qu’on ne le pense. Elias n’est nullement un simple évolutionniste du progrès occidental. Il n’est pas davantage un penseur linéaire. Il est le penseur antagoniste des contraires en tensions. En témoigne tel titre de livre comme « Engagement et distanciation » Il ne s’agit pas de choisir l’un ou l’autre, il faut bien plutôt les réguler en fonction des situations changeantes dans lesquelles on se trouve. Ces situations peuvent être complexes et même tragiques. Le contrôle émotionnel est alors impératif. Elias en trouve une métaphore dans une histoire d’Edgar Poe. Trois pêcheurs, chacun dans sa barque, trois frères, sont pris dans un tourbillon. Le cadet, ayant mal manœuvré, a déjà sombré. L’aîné est recroquevillé dans le fond de sa barque, terrorisé. Le troisième se calme et prend le temps d’observer la manière dont les objets circulent dans le tourbillon. Il voit que les plus légers sont déportés sur les bords plus en hauteur. Il s’attache donc à un baril et quitte sa barque qui continue à descendre vers le fond. Lui, au contraire, se retrouve bientôt sur le bord supérieur du tourbillon, en passe d’être sauvé quand le tourbillon s’apaisera. (23)
Autre tension : entre la civilisation jamais garantie, toujours menacée par la décivilisation, au mieux suspendue. Mais la tension et son incertitude est si pénible que nous voulons à tout prix lui échapper. Ainsi, les Juifs dans l’Allemagne nazie, auraient dû fuit quand ils le pouvaient encore. Or, trop nombreux furent ceux qui continuèrent à croire leur intégration acquise. Elias en savait quelque chose lui qui avait cru pouvoir persuader ses parents de quitter l’Allemagne comme lui-même le faisait. Il n’y parvint pas. Son père décèda en 1940, mais l’année suivante sa mère, déportée à Auschwitz, y meurt.
Bibliographie
- 1).Weber Alfred, Kulturgeschichte als Kultursoziologie, 1935.
- 2) Elias Norbert, Über sich selbst, Frankfurt, Suhrkamp, 1990;tr.fr. Norbert Élias par lui-même, Paris, Fayard, 1991, p. 67.
- 3) Elias N., Die Höfische Gesellschaft, Neuwied & Berlin, Hermann Luchterand Verlag – 1933 – Über den Prozess der Zivilisation. Soziogenetische und psychogenetische Untersuchungen. Bern, Francke Verlag, 1939; tr.fr. Paris, Calmann-Lévy : La civilisation des mœurs, 1973 ; La Société de Cour, 1974 ; La dynamique de l’Occident, 1975.
- 4) Elias N., Norbert Elias par lui-même, Paris, Fayard
- 5) Elias N., Über die Einsamkeit der Sterbenden in unseren Tagen, Frankfurt, Suhrkamp, 1982; Tr. fr., La Solitude des mourants, Paris Christian Bourgois, 1987.
- 6) Elias N., Engagement und Distanzierung, Frankfurt, Suhrkamp, 1983. Tr. fr., Engagement et distanciation. Contributions à la sociologie de la connaissance, Fayard, 1993.
- 7) Elias N., Über die Zeit, Frankfurt, Suhrkamp, 1983. Tr. fr., Du temps, Fayard, 1996.
- 8) Elias N. & Dunning E., Quest for Excitement, Sport and Leisure in the Civilinzing Process Oxford & Blackwell, 1986. Tr. fr. Sport et civilisation. La violence maîtrisée, Paris, Fayard, 1994.
- 9) Elias N., Die Gesellschaft der Individuen, Frankfurt, Suhrkamp, 1987. Tr. fr., La société des individus, Paris, Fayard, 1991.
- 10) Elias N., Los der Menschen: Gedichte, Nach dich Tungen, Frankfurt, Suhrkamp, 1987.
- 11) Elias N., Die höfische Gesellschaft, Neuwied & Berlin, Hermann Luchterand Verlag, 1933, tr. fr., La Société de Cour, Calmann-Lévy, 1974
- 12) Le Roy Ladurie E., Saint-Simon, le système de la cour, Paris, Fayard, 1997, pp. 515-520.
- 13) Elias N., Introduction in N. Elias et E. Dunning, Sport et civilisation, op. cit. p. 35.
- 14) Elias N., Stüdien über die Deutschen, Machtkämpfe und Habitusentwicklung im 19. und 20. Jahrhundert, Frankfurt am Main, Suhrkamp, 1989.
- 15) Chartier R., Les plus vieux ont le plus souffert. Réponse à Daniel Gordon,
in Chevalier S. et Privat J.M., Norbert Elias et l’anthropologie, CNRS Editions,
Paris, 2004, p. 217-221.
16) Elias N. & Scotson J. L., The Established and the Outsiders. A sociological Inquiry into
Community Problems, London, Sage, 1965. Tr. fr., Logique de l’exclusion.
Enquête sociologique au cœur des problèmes d’une communauté, Paris Fayard, 1997.
17) Chartier R., « Elias, proceso de la civilizacion y barbarie », in Finchelstein F. (ed),
Los Alemanes, el Holocausto y la culpa colectiva. El Debate Goldhagen, Buesnos
Aires, Editorial Universitaria de Buenos Aires, p. 197-204.
18) Herberich-Marx G., Raphaël F., « Elias, ethnologue de l’Allemagne contemporaine»,
in Chevalier S. et Privat J.M., op. cit. pp. 134-141.
19) Elias N., Studien, op. cit., p. 315.
20) Gordon D., The Canonization of Norbert Elias in France. A Critical Perpective, French
Politics Culture and Society, vol. 20, n°1, printemps 2002, pp. 68-94.
21) Chartier R., Les plus vieux ont le plus souffert. op. cit. , p. 219.
22) Goody J., Elias et la tradition anthropologique, in Norbert Elias et l’anthropologie,
op. cit., p. 40 à 52.
23) Elias N., Engagement et distanciation, op. cit. pp. 75-76.
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