Sources: INTRODUCTION 1./ 21e siècle. Lanceurs d’alerte, histoire destinale, antagonisme ensembliste
1./ 1er groupe de lanceurs d’alerte contre l’inhumain –
1.1./ Ellsberg. Assange : les crimes étatiques militaires
Dès 1971, le premier, Daniel Ellsberg révèle les Pentagon Papers, cequi lui vaut le Prix Nobel alternatif en 2006. Ellsberg soutient Jullian Assange (WikiLeaks) qui, en coopération avec Chelsea Manning révèle des faits d’inhumanité extrême (guerres d’Afghanistan et d’Irak). Trump a fait pression sur l’Équateur dont l’ambassade à Londres abandonne Jullian Assange. Il est sous le coup de diverses inculpations d’ordre privé ou d’espionnage comme dans le cas des informations communiquées à la Russie pour déstabiliser Hilary Clinton pendant la campagne présidentielle. Par ailleurs, Barak Obama a décidé de la libération de Chelsea Manning. Or, elle est de nouveau menacée dans la perspective d’un futur procès de Jullian Assange s’il était finalement extradé aux États-Unis.
1.2./ Edward Snowden, 2014. La surveillance planétaire
En 2014, Edward Snowden, révèle le système de surveillance mondiale de la NSA dans le Guardian et le Washington Post. Ces journaux auront, à ce titre, le prix Pulitzer. Snowden y a perdu la liberté, réfugié en Russie pour un provisoire qui dure… jusqu’à 2020. La surveillance planétaire est devenue une évidence. Georges Orwell a été le 1er lanceur d’alerte sur ce point dès 1949 à travers « 1984 » son célèbre roman dont c’est le 70e anniversaire. La fiction Big Brother est devenue réalité.
1.3./ De Viviane Forrester, 1996, à John Doe, 2016. « L’horreur économique »
En 1996, Viviane Forrester (1925-2013) dénonce « L’horreur économique : « Pour la 1ère fois dans l’Histoire, l’ensemble des êtres humains est de moins en moins nécessaire au petit nombre qui façonne l’économie et détient le pouvoir. Au-delà de l’exploitation des hommes, il y a pire…de l’exploitation à l’exclusion, de l’exclusion à l’élimination. » Naguère, P.-N. Giraud (2015) a repris la question dans L’Homme inutile. En 2016, Les Panama Papers (11 millions documents) couvrent 1970-2015 dans 80 pays. Le monde (03.04.2016) précise qu’ils incriminent 12 chefs d’État ou de gouvernement (6 en activité), 128 dirigeants politiques et hauts fonctionnaires et 29 des 500 personnes les plus riches du monde. Le lanceur d’alerte, inconnu, prend un beau pseudonyme : John Doe, l’homme de la rue. La gravité et l’ampleur des malversations de tant de personnalités haut-placées en politique et en économie sont ainsi connues. Le grand public informé conclura de lui-même. La documentation est détenue par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), indépendant depuis 2017 et basé à Washington.