a./ Tous les travaux qui viennent d’être invoqués montrent en étendue et en profondeur que la Critique de la Raison interculturelle, à l’œuvre dans l’aventure humaine globale ouverte, se découvre inséparable d’une Critique de la Raison historique.
b./ C’est la raison pour laquelle le livre intitulé Critique de l’interculturel, s’ajoute le sous-titre : L’horizon de la sociologie (historique, sous-entendu !).
c./ Cette Critique s’inaugure par le constat d’une prégnance intense et soutenue de l’histoire comme essentiellement identitaire événementielle.
d./ Ce ne sont que noms de continents, de régions et de pays. Ce ne sont que noms de héros et de gouvernants. Ce ne sont que noms de peuples et d’ethnies.
e./ L’histoire apparaît ainsi, nous l’avons vu, comme une incroyable montagne de données qui surgissent on ne sait comment, prenant au dépourvu tous les acteurs humains.
f./ Elle est ainsi réputée sinon incompréhensible, du moins sujette à de multiples explications opposées ne conduisant qu’à des controverses sans fin. Amin Maalouf (2018) donne en exemple le grand incendie du Caire. Ou encore l’assassinat d’Aldo Moro dont on continue à ignorer les vraies causes et le véritable sens.
g./ Bref, traiter de l’histoire ne semble que déboucher sur l’incertitude. Il est donc facile de penser et de soutenir que le passé n’est que du passé et que seul compte le présent.