a./ Après la double référence aux trois perspectives et aux trois méthodes, Complexité des cultures et de l’interculturel. Contre les pensées uniques continue de proposer l’usage rigoureux d’un minimum de six principales approches des cultures.
b./ Les six approches contribuent à une organisation dialogique souple et ouverte de l’univers des cultures. Elles sont remises en travail et au travail, du fait de leurs emplois poursuivis concernant les relations des humains au monde et entre eux.
c./ Du fait aussi de leur interdépendance réciproque, inévitable et bénéfique, les approches sont évolutives et doivent le rester. Cependant l’orientation générale d’ensemble de chacune n’est pas non plus sans consistance, y compris à travers son évolution.
d./ Même s’il n’y a pas d’ordre unique pour les exposer, nous pouvons faire le choix d’une éventuelle pédagogie d’exposition.
e./ L’approche dimensionnelle. On comprend facilement que les cultures dépendent des lieux (petits ou grands), des époques (courtes ou longues), des acteurs (rares ou nombreux) qui les inventent. Elles ont donc des dimensions spatiotemporelles, ethnographiques, démographiques mais aussi écologiques, etc. Ou encore, des dimensions moins évidentes comme celles de leur cohérence.
f./ L’approche (dés)adaptative antagoniste (synchronique). Pas de culture qui ne relève de situations requérantes et de la nécessité de s’y adapter dans un contexte qui n’est jamais sans contrainte.
f./ L’approche diachronique, historique. Toute adaptation relève de l’« espace, temps » évolutif des expériences.
g./ L’approche sectorielle. Chaque adaptation concerne aussi les domaines et secteurs d’expérience. Elle traite aussi des grandes orientations sectorielles instituées : Religion, Politique, Économie, Information et de leurs multiples sous-secteurs déclinés ou mixtes.
h./ L’approche stratégique. L’adaptation concerne encore les stratégies choisies et mises en œuvre par les acteurs. Cette approche étudie la diversité des stratégies de perception, de sélection, de recueil, de maintien, de conservation et d’amélioration des inventions culturelles.
i./ L’approche auto(dés)organisationnelle. Une culture n’est pas seulement produite par des acteurs précis, situés et datés. Elle l’est dans un contexte indéfini qui les englobe: tous leurs environnements. Et ceux-ci sont traversés de multiples façons qui se manifestent ainsi largement par hasard. L’auto organisation est ici celle d’un ensemble qui contribue, par son propre devenir, à cette production de culture sans qu’à tel moment les acteurs humains en soient conscients.