a./ Cet être démuni en apparence dispose d’une ressource unique nouvelle incroyable. Il peut se donner les moyens d’explorer, d’apprivoiser un environnement infini. Il en tire ressources et fonctions pour les mettre au service de son propre développement.
b./ Ce faisant, il produit de la culture, par habitude, par mémoire, par intelligence associée. Cette culture devient ainsi la quasi-nature qui semble lui manquer.
c./ Kolmann pose le concept de « néoténie » pour signifier le maintien du nouveau comme horizon toujours possible de l’humain. Grâce à son esprit observateur, à ses capacités d’intervenir sur son environnement, d’inventer des outils et des produits multiples, l’acteur humain renouvelle constamment sa culture.
d./ Cette possibilité de faire, défaire, refaire conduit à le voir en éternel enfant qui découvre, connaît, apprend, désapprend, réapprend. Ainsi, il n’est pas enfermé dans la culture acquise.
e./ Cette donnée de la condition humaine est à peine pensée pour ce qu’elle est. À savoir un quasi-branchement de l’être humain sur un environnement infini.