a./ Présentons maintenant un premier constat fondateur de la Raison anthropocosmique. Dans son implication par rapport à un cosmos infini, l’humain « néotène » peut faire le constat que s’il crée de la culture pour suppléer à ses manques. Il ne peut le faire que dans une interdépendance humaine.
b./ D’ailleurs, celle-ci commence dès l’origine de chaque être. En effet, un petit d’humain ne devient humain que s’il n’est en interaction régulière depuis sa naissance avec d’autres humains.
c./ Cette donnée a valeur exemplaire. Mais elle aussi peut tout à fait rester méconnue, être oubliée.
d./ C’est là qu’il faut comprendre la liberté humaine. Elle n’est absolument pas une faculté définitivement possédée par l’être humain comme beaucoup le croient. Elle est elle-même une production culturelle.
e./ En ce sens, on a juste la liberté qu’on ne cesse de se construire. Aucune autre.