a./ Conjointement à cette perspective résolument constructive, le projet critique de J. D. s’affiche davantage à la une de ses livres. Complexité des cultures et de l’interculturel, lors de la 2e édition (2000) s’ajoute un sous-titre : Contre la pensée unique.
b./ Après le dérèglement accru des relations internationales qui culmine avec le 11 septembre 2001 (effondrement du World Trade Center), ce sous-titre devient dans la 3e édition (2004) : Contre les pensées uniques.
c./ Enfin, paraît Critique de l’interculturel. L’horizon de la sociologie (2005). Le livre récapitule et approfondit la critique de l’interculturel idéalisé.
d./ Mais d’abord il pose l’horizon de la sociologie. La compréhension des cultures ne conduit pas au folklore mais à l’histoire de la diversité des sociétés. Une sociétologie impliquée constitue cet horizon. Grâce à l’interculturel historique immémorial de l’aventure humaine miraculeuse et tragique.
e./ À propos du chapitre écrit par J.D dans L’interculturel d’hier à demain (2019), Fabienne Tanon (2019:12) fait état de quatre perspectives critiques qui rejoignent celles élaborées ici pour la présentation de « Word World ».
f./ La Critique de la raison humaine recouvre en effet la critique d’au moins quatre raisons : culturelle, historique, scientifique, anthropocosmique.
g./ Ces quatre critiques ne sont pas à penser dans tel ou tel ordre rigide. Au contraire, elles entrent en association créatrice deux à deux d’abord à travers trois étapes dans la logique profonde d’une problématisation de complexité accrue.
h./ À chaque étape, il y a toujours conjugaison interactive de deux critiques en mutuel développement :
-Critique de la raison (inter) culturelle et Critique de la raison historique
-Critique de la raison historique et Critique de la Raison scientifique
-Critique de la Raison scientifique et Critique de la Raison anthropocosmique
i./ Menons ensemble ces présentations des quatre Critiques séparées et associées (2 à 8).