a./ Second constat encore plus impressionnant si possible et grandement méconnu : la référence anthropocosmique à l’émergence des humains dans le monde du vivant.
b./ Elle est jusqu’ici quasi-absente de toute éducation officielle. Pourtant, les paléontologues détiennent là un trésor à disposition.
c./ C’est d’abord celui de l’extraordinaire la genèse de la biodiversité pendant les derniers 700 millions d’années, en dépit de cinq ou six périodes d’extinction partielle d’un grand pourcentage de vivants.
d./ C’est ensuite celui du non moins extraordinaire développement des trois milliards d’années précédentes pendant lesquelles les énergies et les structures de la vie se sont élaborées à partir des énergies et des structures cosmiques planétaires.
e./ Il faut absolument prendre en compte ces milliards d’années et l’incroyable production de la vie qui a précédé l’être humain pour comprendre à quel point écologieet néoténiesont interdépendantes.
f./ Toutefois même si ce travail d’éducation cognitive est indispensable, ce serait une erreur de penser que les êtres humains, déniant leur néoténie, et devenus « pleonexes » voire meurtriers pourront y trouver la sagesse qui leur manque.
g./ Impossible s’ils ne savent redevenir le néotène que le monde du vivant a produit. Il est en eux. Ils ne l’ont perdu que pour s’opposer aux autres et le dominer.
h./ En ce sens, personne ne peut sauver les autres. C’est eux-mêmes seulement qui le peuvent. Ce n’est pas à dire que la relation humaine développée ne puisse pas constituer une aide.
i./ C’est même parce qu’elle est si peu développée que cette aide est aujourd’hui peu efficace.
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