Sur ces profondes bases philosophiques, psychologiques et sociologiques, l’œuvre de J.D. se construit ensuite, pendant quatre décennies, à travers recherches et séminaires sur le tout nouveau terrain européen décidé par le Traité de l’Élysée (1963) signé par Charles De Gaulle et Konrad Adenauer.
Jeunes Allemands et jeunes Français doivent se réconcilier après les violences extrêmes des deux grandes Guerres mondiales. Il s’agit de permettre à l’avenir une meilleure coopération européenne. En comprenant que les différences culturelles doivent devenir des ressources à partager, des atouts communs et non des occasions de redevenir hostiles.
Un établissement public binational exceptionnel est créé : l’Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ, DFJW) qui disposera d’un siège en Allemagne à Bad Honnef et d’un siège en France à Paris.
Peu après c’est 1968. J. D. s’intéresse vivement à ces mouvements critiques internationaux des jeunesses, liés aussi aux guerres de décolonisation.
Sa participation comme psychologue, sociologue et philosophe est sollicitée par le nouveau service des recherches (dir. Ewald Brass) de l’Office franco-allemand pour la jeunesse. Conjointement, au service de l’Office franco-québécois et, plus tard, germano-polonais.